L’horizon sanitaire semble se dégager un peu (avec une spectaculaire corrélation entre la perception d’Omicron et le prix du pétrole...). En dehors de quelques élections (France, États-Unis pour le Congrès, Inde dans certains états...), le souci majeur est celui de l’inflation et les banques centrales commençe à prendre des mesures préventives dont l’impact se fera sentir sur l’activité économique en 2022.

Deuxième année de la grande crise sanitaire mondiale, marquée par la violence de nouveaux variants ; année d’un incontestable rattrapage économique malgré quelques doutes et incertitudes, 2021 a été aussi une année de fortes crises sur les marchés des commodités : trois crises majeures, formant presque système entre elles, tant leurs causes et leurs conséquences apparaissent liées ; une crise énergétique partie du gaz naturel et allant même jusqu’aux métaux de la transition énergétique, une crise agricole et pour couronner le tout une crise logistique. Le résultat en a été une flambée à peu près générale des prix mondiaux. L’indice CyclOpe progresse de 49 % en moyenne annuelle, mais il n’intègre pas certains produits et services comme le gaz naturel et l’électricité, le fret maritime, les engrais et l’acier dont les hausses moyennes ont été souvent supérieures à 100 % pour culminer à 397% pour les prix spot du gaz naturel en Europe.

Pour 2022, en tenant compte bien sûr des aléas sanitaires, climatiques et géopolitiques on devrait assister à un réajustement à la baisse même si des tensions persisteront en particulier pour les métaux liés à la transition énergétique.

L’indice CyclOpe couvre la plupart des principales matières premières cotées sur les grands marchés à terme (futures) de la planète. Assez comparable dans sa composition aux indices historiques (The Economist, Reuter) ou à ceux faisant eux-mêmes l’objet de cotations (GSCI), il en diffère par sa pondération et par une couverture internationale plus large. Sa principale faiblesse est de ne pas intégrer les nouvelles commodités traitées sur des marchés OTC ou ne faisant l’objet que de cotations régionales : c’est ainsi le cas du fer et de l’acier, de la plupart des produits animaux (viandes, produits laitiers, poissons), du bois et des papiers, du gaz naturel et du charbon. Remarquons qu’il en est de même pour nombre d’autres indices : ainsi pour le fret maritime, on fait toujours référence à l’indice du Baltic qui ne couvre que le vrac sec à l’exclusion des tankers et surtout des conteneurs. Nos indices, du fait de l’hétérogénéité des cotations ne reflètent donc qu’une partie de la réalité et c’est particulièrement le cas pour 2021.

En moyenne annuelle, l’indice CyclOpe a progressé de 49 %, de 40 % si l’on exclut le pétrole et les métaux précieux. Les hausses les plus fortes comprises par l’indice CyclOpe sont celles de l’huile de palme (+ 97 %) et de l’étain (+ 89 %). Mais dans le champ de l’énergie, c’est faire l’impasse sur le gaz naturel (+ 397 % en Europe et + 280 % pour le GNL en Asie) et sur le charbon (+ 136 % en Europe et + 127 % en Asie). Parmi les métaux et les produits industriels, que dire de l’acier (+ 50 % à + 170 % suivant les marchés) et des engrais sans oublier les folles fluctuations du bois de construction (lumber) sur le marché nord-américain.

Dans l’effervescence qui a marqué 2021, il est presque plus simple de citer les produits qui n’y ont pas participé. C’est avant tout le cas des métaux précieux qui ont souffert de la faiblesse des taux d’intérêt et de la crise automobile. L’or (+ 2 %) n’a fait que stagner restant bien en dessous de la barre presque mythique des $ 2 000 l’once. Ce fut aussi le cas du cacao (+ 2 %). Et le seul produit dont le prix a baissé en 2021 est la viande porcine sur le marché chinois et, par contagion, sur les marchés les plus sensibles au débouché chinois comme celui de l’Union européenne.

Mais en réalité, l’année 2021 a été surtout d’une extrême volatilité avec des vagues qui se sont succédées et sur la fin de l’année de très
nets reflux au moins pour certains marchés.

La première vague dans les premiers mois de 2021 a touché produits agricoles comme le maïs et le soja, le fret maritime (dans sa composante vrac sec), et pendant quelques semaines le gaz naturel en Asie. Ce furent aussi des mois de forte tension pour le fer et l’acier ainsi que de manière plus anecdotique pour le bois de construction aux États-Unis. Ce mouvement soutenu par la force de la reprise économique tant en Chine que dans les pays avancés culmina au début de l’été. À l’époque, nombre d’analystes avançaient l’hypothèse d’un véritable « supercycle » pour les matières premières.

Durant l’été, on assista à une rupture nette et même assez spectaculaire à l’image du renversement intervenu sur le marché du minerai de fer à partir d’août. Quelques accidents climatiques assurèrent le relais des tensions pour le café avec des gelées au Brésil, pour le blé dur et le colza avec la sécheresse au Canada. À l’automne intervint une nouvelle vague portée par le gaz naturel qui entraîna tout le secteur énergétique avec le charbon, l’électricité en Europe, les engrais et même le pétrole. De nouveaux métaux comme l’étain, le nickel, l’aluminium et le lithium firent alors la une de l’actualité. Au total, du début à la fin de l’année, la hausse des prix mesurée par l’indice CyclOpe aura été de 36 %.

En fait 2021 peut se lire au travers du prisme de trois crises : logistique, énergétique et agricole.

La grande panne logistique

Dans le courant de l’année, les taux de fret conteneurs, en particulier de l’Asie vers l’Europe et l’Amérique du Nord ont quadruplé avec parfois des pointes encore plus marquées. Le rebond de la demande occidentale s’est heurté à l’engorgement des ports et au manque de navires dans la mesure où une partie de la flotte se trouvait en attente au large de ports tant chinois que nord-américains. En réalité, c’est toute la chaîne logistique qui s’est trouvée saturée des chauffeurs routiers aux dockers et aux équipages de navires. Le résultat en a été, outre l’augmentation des taux pratiqués, un allongement des délais et en certaines régions une véritable pénurie de conteneurs. Ceci a, bien sûr, affecté les biens manufacturés, mais aussi les demi-produits et nombre de commodités. Ces dernières années, le transport conteneurisé avait connu une fulgurante progression aux dépens des navires plus conventionnels : café, cacao, riz en sacs, métaux, coton, laine… voyageaient de plus en plus en conteneurs. Les délais se sont partout allongés, la disponibilité des produits s’en est ressentie surtout sur des lignes moins stratégiques comme les dessertes de l’Afrique et de l’Amérique du Sud. Cette situation, si elle a fait la fortune des armateurs (qui avaient fort souffert de 2015 à 2020 et qui ont utilisé leurs liquidités pour investir dans la logistique portuaire), a mis en évidence la fragilité de chaînes de valeur de plus en plus mondialisées. Fin 2021 et début 2022, on ne discernait aucun signe d’amélioration et au contraire les goulots d’étranglement portuaires se renforçaient un peu plus avec l’expansion d’Omicron. Début janvier 2022, 11,5 millions de conteneurs étaient en attente dans les 13 plus importants ports de la planète.

Sur les marchés des vracs, la situation a été plus contrastée avec un marché des tankers déprimé faute de rebond suffisant des flux pétroliers et par contre des tensions sur le vrac sec, partant, il est vrai, de très bas. Le marché a été d’abord soutenu par les « Capesize » qui profitaient de la demande pour le fer et le charbon. Par la suite, les plus petits navires (pour les grains) ont pris le relais, mais cela n’a pas empêché l’indice du Baltic Dry de connaître un retournement assez brutal.

Conteneurs, vrac sec, ont contribué à instiller tout au long de2021 un sentiment de pénurie qui a pesé incontestablement sur l’humeur générale des marchés.Un secteur enfin a connu une conjoncture exceptionnelle, celui des méthaniers pour le transport du gaz naturel. Mais c’est là la conséquence d’une autre crise, celle de l’énergie.

Une crise énergétique atypique

Par le passé, c’est le marché du pétrole qui avait été le déclencheur des grandes crises énergétiques que le monde a connu en 1974, 1980 ou 2008. En 2021, le pétrole a lentement pansé ses plaies de la débâcle de l’année précédente. L’OPEP+ (avec la Russie et ses alliés) est parvenue, malgré les aléas géopolitiques à conserver sa cohésion et, à partir de l’été, à gérer une augmentation de sa progressive production qui a permis de réduire peu à peu les stocks excédentaires. Le cours du pétrole s’est lentement apprécié au fil de l’année de $ 50 à $ 80 le baril, loin toutefois des sommets du début de la décennie précédente.

Mais une partie de cette hausse a été liée à la véritable flambée qu’ont connue les prix du gaz naturel. Et c’est bien le gaz qui a été.le facteur déterminant de la crise énergétique de 2021. Que ce soit en Europe ou en Asie, les prix du gaz ont quadruplé en moyenne, la hausse étant encore plus spectaculaire par rapport aux minima enregistrés en mai 2020 (de $ 1,50 le mbtu au plus bas, à $ 40 au plus haut). C’est là le résultat de facteurs climatiques, économiques et géopolitiques : climatiques d’abord avec la sécheresse qui a touché la Chine affectant sa production hydroélectrique et avec les aléas qui ont perturbé la production éolienne en Europe du Nord (manque de vent !) ; économiques avec la reprise de la demande concentrée, avec l’accent mis sur la transition énergétique, sur l’électricité et donc sur l’énergie de transition par essence qu’est devenu le gaz naturel ; géopolitiques enfin avec les tensions entre l’Europe et la Russie autour du gazoduc Nordstream II. Au même moment, les prix du GNL en Asie ont atteint des sommets tout comme ceux du gaz sur le marché européen. L’explosion des prix du gaz a entraîné dans son sillage les prix de l’électricité en Europe et un recours accru au charbon avec pour la Chine la recherche de nouveaux fournisseurs à la suite d’un embargo – de facto – sur le charbon australien. En fin d’année, le gaz naturel, qui, en équivalent énergétique, en est venu à coûter deux fois plus cher que le pétrole, a joué d’un effet de domino sur le prix du baril. Et au début de l’hiver 2022, cette crise était loin d’être terminée.

Son impact a été d’autant plus important qu’elle est intervenue en un moment crucial d’une transition énergétique que la pandémie a singulièrement accéléré. L’accent mis sur les énergies renouvelables (en Europe, mais aussi en Chine) par essence intermittentes au moins en ce qui concerne la première génération (éolien et solaire), le passage à l’électricité dans nombre d’utilisations en particulier pour le transportont révélé des fragilités de « mix » énergétiques mal maîtrisés et anticipés.

La transition énergétique a aussi mis en évidence de nouvelles dépendances vis-à-vis de ce que l’on peut appeler les « métaux électriques » : non seulement les composants classiques des batteries comme le lithium et le cobalt, mais aussi les terres rares et puis surtout le cuivre et dans une moindre mesure le nickel. Nombre de métaux à l’image de l’aluminium et du zinc ont aussi souffert de la hausse des prix de l’électricité voire de difficultés de fournitures d’énergie.

Tout ceci est bien sûr à remettre plus largement dans le contexte des tensions qui ont affecté les filières industrielles à l’image des semi-
conducteurs (et en amont de l’étain), mais aussi pour le BTP, le bois et
l’acier.

La crise énergétique a eu enfin des conséquences pour plusieurs marchés agricoles au travers des biocarburants ainsi qu’en amont de l’agriculture pour les engrais (ammoniac et urée produits à partir de gaz naturel).

Une crise agricole

En 2021, les prix alimentaires mondiaux ont, d’après l’indice CyclOpe, augmenté en moyenned’un tiers par rapport à 2020. L’indice FAO est au plus haut depuis dix ans, ce qui nous ramène à la crise des années 2007/2012. Pour une fois, la raison n’en est pas climatique et au contraire, les productions agricoles mondiales sont restées proches de records historiques. Il y a eu certes quelques accidents, de la sécheresse au Canada et en Argentine à des gelées estivales au Brésil.

Mais il n’y a pas eu de choc majeur comparable aux perturbations d’El Niño en 2007. La hausse des prix agricoles n’est pas d’essence climatique. Elle est avant tout chinoise. Autant en effet, la Chine était jusque là déterminante sur les marchés des matières premières industrielles (minières, forestières et agricoles), autant dans le champ alimentaire, elle pesait peu à l’exception quand même du soja, des produits laitiers et bien entendu du porc. En 2021, elle est aussi devenue le premier importateur mondial de céréales, en augmentant par exemple de 152 % ses achats de maïs. Ce sont les achats chinois qui sont à l’origine de la hausse des prix des grains et des oléagineux en début et en fin d’année. On les retrouve aussi pour les produits laitiers et pour un certain nombre de viandes. Un seul produit a échappé à l’appétit chinois au moins en termes d’importations. Il s’agit de la viande porcine : il semble que la page de la peste porcine afri-
caine soit tournée en Chine ; les prix intérieurs ont fortement chuté, les importations ont diminué ce qui a entraîné la baisse de prix des marchés les plus dépendants à l’image de l’Europe.

La hausse des prix alimentaires n’a eu qu’un impact quand même limité sur les prix à la consommation, mais elle a participé au niveau du grand public à une psychose de
pénurie, du pain aux pâtes ou au café. Pour les grands pays importateurs (Algérie, Égypte, Nigeria, Indonésie…) la facture a pu être financée par l’augmentation des recettes liées au pétrole et surtout au gaz. Mais pour les pays les plus pauvres, les risques d’instabilité sociale sont redevenus une réalité.

Un retour sur la scène géopolitique

Les tensions sur les marchés en 2021 ont eu – peut-être plus qu’à l’habitude – une dimension géopolitique : aux prémisses de tous les conflits, on trouve toujours les matières premières en première ligne. Curieusement, les relations tendues entre la Chine et les États-Unis (où la continuité Trump/Biden est incontestable au moins en ce domaine) n’ont pas connu d’aggravations majeures. La Chine a importé des États-Unis énergie et produits agricoles et – si elle n’a pas tenu les engagements de l’accord de janvier 2020 – elle y a consacré quand même quelques efforts. Quant aux États-Unis, ils n’ont guère modifié leur politique tarifaire, y compris vis-à-vis de l’Europe. La Chine, par contre, a maintenu sa position hostile vis-à-vis de l’Australie et a donc cessé d’importer du charbon, de l’orge, du coton, du vin… La seule exception – de taille – reste le minerai de fer ! L’Indonésie en a profité sur le front charbonnier, ce qui renforce un peu plus sa politique sur les exportations de minerais (avec même un court embargo sur les exportations de charbon en janvier 2022).

La Russie, décidément experte dans le « grand jeu » diplomatique, en a aussi largement profité en jouant de « l’arme du gaz » vis-à-vis de l’Europe, mais aussi de la Chine, en utilisant un peu de « l’arme du blé » vers l’Algérie ou la Turquie, en confortant son glacis au Kazakhstan (uranium, gaz, pétrole, blé) et en maîtrisant son duo avec l’Arabie saoudite au sein de l’OPEP+ sans pour autant abandonner l’Iran. Le marché du pétrole a aussi « profité » de la situation en Libye avec le report de l’élection présidentielle prévue en décembre. L’Afrique a apporté sa contribution, habituelle, malheureusement, d’incertitudes avec un coup d’État en Guinée (bauxite) et au Mali, avec des tensions du Nigeria et en RDC. Quant à l’Amérique du Sud, elle a amorcé un virage à gauche au Pérou puis au Chili qui pourrait avoir des conséquences en termes de politiques minières.

Regard sur nos perspectives en 2022

Début 2022, la crise énergétique continuait à battre son plein sur fond de tensions accrues autour de l’Ukraine. La crise logistique se poursuivait aussi. Par contre, l’horizon sanitaire semblait se dégager un peu avec la diminution de la mortalité liée au variant Omicron (avec une spectaculaire corrélation entre la perception d’Omicron et le prix du
pétrole…). En dehors de quelques élections (France, États-Unis pour le Congrès, Inde dans certains états…), le souci majeur était celui de l’inflation et les banques centrales commençaient à prendre des mesures préventives dont l’impact se fera sentir sur l’activité économique en 2022. Le ralentissement était d’ailleurs déjà assez net en Chine, mais aussi en Allemagne et au Japon.

À conditions sanitaires stables avec une sorte d’atterrissage en douceur du Covid, l’ajustement économique mondial devrait se poursuivre en 2022 avec une croissance de l’ordre de 4 %. Sans préjuger de ce que décideront les autorités chinoises de la croissance en 2022, un objectif de 5 % paraît raisonnable surtout si l’on tient compte de la véritable « panne » des derniers mois de 2021. Pour les pays avancés, le ralentissement sera aussi assez net, rejoignant peu à peu les niveaux de la croissance potentielle de moyen terme tout en tenant compte des derniers effets du rattrapage. La plupart des prévisions– y compris celles de CyclOpe – ne font pas là preuve de bien grande originalité.

Plus difficile à maîtriser est l’anticipation du devenir de l’inflation et de ses conséquences monétaires. On devrait assister à une remontée des taux d’intérêt d’abord aux États-Unis. Cela, et la dynamique économique américaine, contribueront à soutenir le dollar qui continuerait à s’apprécier contre l’euro et bien sûr contre les devises de la plupart des pays émergents.

Sur les marchés de matières premières et de commodités, il y a quelques certitudes : la crise logistique se prolongera encore pendant plusieurs mois ; les taux de fret des conteneurs resteront élevés et les délais ne commenceront à se réduire que si la pandémie régresse fortement en Asie (en tenant compte de la stratégie « zéro-Covid » de la Chine qui, vise à la paranoïa). La crise énergétique (celle du gaz) durera au moins jusqu’à la fin de l’hiver, mais il ne faut pas s’attendre à un retour même à moyen terme aux prix qui prévalaient en 2019, et ce d’autant plus que la transition énergétique se poursuivra.

Après une année aussi agitée que l’a été 2021, nos prévisions pour 2022 qui anticipent beaucoup plus un retour à la normale qu’un quelconque supercycle peuvent paraître sans grand relief. Partant des niveaux généralement élevés des cours au début de 2022, elles racontent une histoire de baisse des prix, mais avec des moyennes qui souvent seraient en 2022 supérieures à 2021. Ce serait le cas du baril de pétrole Brent à $ 75 en moyenne en 2022 (+ 6 %), mais dont le prix baisserait alors qu’il tutoyait les $ 90 à la mi-janvier 2022. Au total, l’indice CyclOpe progresserait de 4 % dans un dollar qui lui-même s’apprécierait de 2 %.

Mais plus que jamais cette prévision comporte des aléas sanitaires, climatiques et géopolitiques. Les principales interrogations s’appellent Omicron, La Niña, l’Ukraine et Taïwan. Mais il y en a bien d’autres, en particulier dans le champ des technologies alors que s’ouvrent de nouvelles pages encore vierges (hydrogène…).

 


 

A propos du Cercle CyclOpe

CyclOpe est une société d’études, spécialisée dans l’analyse des marchés mondiaux de matières premières et de commodités. Elle tire son nom du rapport CyclOpe publié chaque année depuis 1986 aux éditions Economica.

CyclOpe est un réseau mondial d’une cinquantaine d’experts des marchés des matières premières – physiques et financiers – et des commodités :
– Produits alimentaires : céréales, oléo-protéagineux, sucre, café, cacao, viande, produits laitiers
– Matières premières agricoles : caoutchouc, coton, laine, bois, papier
– Minerais et métaux : cuivre, plomb, zinc, aluminium, nickel, étain, métaux précieux, fer, acier, alliages et petits métaux
– Pétrole et énergie
– Frets maritimes
– Produits industriels : pâtes et papiers, chimie de base
– Matières premières secondaires : fibres cellulosiques de recyclage, ferrailles

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